22.11.63

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Titre : 22/11/63

Auteur : Stephen King

Edition Le Livre de poche, 1044 pages

J’ai lu ce livre dans le cadre de deux challenges d’été, le Summer Challenge du Club de lecture Mango&Salt (Catégories De bons souvenirs et Dolce farniente) et le #CISHC (Pays = Allemagne).

Et bien sûr, dans le cadre du Club de lecture Stephen King sur Facebook!

Résumé

Jake Epping est un enseignant d’anglais à Lisbon Falls, dans le Maine, qui se fait un revenu complémentaire en enseignant aux adultes dans le programme GED. Il reçoit un essai de l’un des étudiants : une histoire macabre, déchirante, au sujet d’une nuit il y a 50 ans quand le père d’Harry Dunning est arrivé à la maison, a tué sa mère, sa soeur et son frère avec un marteau. Harry s’en est sortit avec une jambe mal en point, comme le prouve sa démarche actuelle.

Un peu plus tard, Al, l’ami de Jake, lui raconte un secret : sa boutique est un portail vers 1958. Il enrole Jake dans une folle mission afin d’empêcher le meurtre de John Kennedy. Ainsi sa nouvelle vie en tant que Jakes George Amberson, son nouveau monde d’Elvis et JFK, un monde de grosses voitures américaines, d’un solitaire en difficulté nommé Lee Harvey Oswald et d’une bibliothécaire prénommée Sadie Dunhill, qui devient l’amour de Jake et qui transgresse les règles normales du temps.

 

Mon avis

Qui n’a jamais rêvé de retourner dans le passé pour corriger ses erreurs? Avouez, vous y avez tous pensé au moins une fois dans votre vie…

Aaaaah Stephen, tu m’avais manqué! Quel plaisir de te retrouver avec cet ÉNORME pavé. Ma foi, cela devient une habitude, tu as du mal à écrire un roman de moins de 400 pages, mais bon, je m’y suis faite. Pourtant, ce livre m’a fait peur. Dès qu’il est sorti, je me suis dit que je devais le lire, mais même en grand format il me paraissait peser dix kilos! Alors j’ai attendu, pas mal de temps, pour qu’enfin, plutôt que de l’acheter moi-même, je me le suis fait offrir pour mon anniversaire. Comme ça, pas de multiples hésitations devant la caisse « argh mais j’en ai pleins d’autres à lire avant » « Et si il ne me plaisait pas? » « Et il est trop gros, je ne vais jamais réussir à le finir ». Au moins, là, je l’avais dans les mains, et j’étais tellement heureuse de le posséder enfin!

Beaucoup l’avait lu avant, et j’ai vu énormément d’avis positifs, en fait je n’ai pas lu d’avis négatifs sur ce bouquin! Donc je me suis lancée!

J’ai tout d’abord trouvé le personnage de Jack très attachant. Au début du livre, lorsque son ami Harry lui montre ce « terrier du lapin » et qu’il se retrouve plongé à la fin des années 50, il est complètement paumé! Comme c’est écrit à la première personne, on vit encore plus près de Jack, on ressent ce qu’il ressent, on écoute la musique qu’il entend, on voit sa belle décapotable Ford 1954. On débarque comme lui dans ce monde qu’on ne voit que dans les films, et perso j’ai adoré ça!

Dans la première partie du livre, Stephen King nous emmène dans une ville qu’il connaît bien, et que nous aussi, nous connaissons bien, Derry. Mais si, souvenez-vous, fin des années 50, un clown a marqué les esprits…. ah, voilà, vous y êtes? Bon. Ce clin d’oeil est parfait, au bon endroit, et surtout au bon moment, puisque Jack arrive dans cette même année! Juste génial!

J’essaie de ne pas vous spoiler, mais c’est difficile. J’aurais envie de vous parler de Jodie, de Dallas, de Carton Jaune, de Lee…..ah, Lee Oswald, un des personnages clés de ce livre, celui qui va changer le monde ce 22 novembre 1963. Mais était-il seul? Pourquoi avoir voulu tuer le président Kennedy? Toutes ces questions, Jack va tenter d’y répondre en s’approchant au plus près du tueur et de sa famille.

C’est là que l’utilisation de la première personne est vraiment intéressante. Cette chasse à l’homme est passionnante, palpitante, angoissante, bref, on n’arrive plus à lâcher ce bouquin!!! Et moi qui avait peur des 1000 pages… Quelle plaisanterie! On ne les voit pas passer tellement l’action est présente et bien placée. Certes, vers le milieu du livre il y a quelques longueurs, mais Jack aussi trouve le temps long… je ne vous en dit pas plus 😉

Je DOIS aussi vous parler de Sadie. Sadie va être la plus belle rencontre de Jack, ils vont vivre une histoire intense, troublée, vivante, dansante. Stephen King le dit très bien, « La danse, c’est la vie. » Vous prêchez une convertie mon cher ami!

Dans ce livre, on se pose les mêmes questions que Jack, veut-on vraiment changer le passé? Faut-il craindre l' »effet papillon »? En effet ce livre soulève beaucoup d’interrogations. Que ce serait-il passé si Kennedy n’avait pas été assassiné? Est-ce que Martin Luther King aurait aussi été tué? La Guerre du Vietnam aurait-elle été différente? Quel serait notre présent?

C’est aussi ce que j’ai aimé dans ce livre. Il nous concerne. On est acteur de ce livre, on réfléchit avec Jack, et par la même avec Stephen King. Contrairement à beaucoup d’autres romans de l’auteur, celui-ci est très réaliste, même si il y a une touche de fantastique (oui parce que bon, un placard qui donne sur 1959, faut le trouver quand même!) on reste dans le concret.

 

Conclusion

J’ai adoré. Point. Lisez-le.

Je sais cette conclusion n’est absolument pas constructive, mais  je crois que j’ai déjà tout dit. Et après tout c’est mon blog et je fais ce que je veux. Bisous!

=> 5/5 Coup de coeur!

6 commentaires

  1. Moi aussi tu m’as donné envie de le relire 😀 Mais je vais attendre un peu quand même 😉
    Je n’avais pas noté la puissance de l’utilisation de la première personne du singulier, c’est vrai que ça nous plonge encore plus dans l’histoire et les choix pris par Jake ! Belle chronique !

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