L’Assommoir

9782070370511fs

 

Titre: L’Assommoir

Auteur: Emile Zola

Edition Folio 561 pages

 

Résumé

Dans « L’Assommoir », septième roman des « Rougon-Macquart » raconte le drame de la vie populaire : l’alcoolisme, propagé par les débits de boissons nommés à juste titre des « assommoirs ». Coupeau, bon ouvrier zingueur, après un accident, au cours d’une longue convalescence, se laisse gagner par l’alcool. Sa femme Gervaise, qui avait de haute lutte acquis une blanchisserie, après avoir résisté, est à son tour entraîné jusqu’à la pire déchéance.

 

Mon avis

J’avais chroniqué ce livre en vidéo il y a deux ans. Je retranscris ici ce que j’avais dit.

J’ai lu ce bouquin deux fois, et je pense que je le relirai encore quelques fois dans ma vie de lectrice. il est au sommet de mon top de lectures marquantes. L’Assommoir m’a ouvert les portes de la Littérature.

Nous suivons la vie tragique de Gervaise, mariée à Lantier, avec ses deux enfants, qui va vivre une longue descente aux enfers. Je suis toujours sensible à l’incipit des romans que je lis, et celle-ci est parfaite selon moi, et reflète totalement l’esprit du livre. « Gervaise avait attendu Lantier jusqu’à deux heures du matin. » L’attente. L’angoisse. Le doute. la peur. Tout cela c’est L’Assommoir. C’est cette pauvre Gervaise qui va vivre des étapes importantes dans sa vie de mère, de femme, d’épouse, lorsqu’elle voudra avoir sa propre blanchisserie, mais qui rencontrera des obstacles comme l’argent, puis l’alcool, un accident, et qui va peu à peu déchanter et se laisser totalement manger par cet alambic maudit, l’assommoir du Père Colombe, que je vois comme un genre d’usine à viande soûle, et qui va engloutir Gervaise, Coupeau et toute leur déchéance.

Les descriptions chez Zola…ah, vaste sujet. Je crois que c’est le livre où j’aime le plus relire les descriptions. Il ne faut pas en avoir peur, elles sont nécessaires à l’histoire, indispensables pour se plonger totalement dans ce livre et en ressortir complètement ahuri, soûlé au sens premier du terme, ivre de mots, avoir la tête pleine de cette ambiance grise, sombre, et comprendre toute la chute de ce livre.

Il y a pas mal d’argot durant la lecture, mais dans certaines éditions il y a un petit lexique qui permet de comprendre un peu mieux le sens de ces mots.

Je pense que le personnage principal de ce livre, c’est quand même cet assommoir, qui va diriger toute la vie de Gervaise, et aussi de Coupeau. Gervaise pensait avec lui, avoir trouvé quelqu’un de sûr, de travailleur, qui ne boit pas, qui fait attention aux sous dépensés. Mais il va malheureusement sombrer lui aussi à l’intérieur de cet assommoir.

 

Conclusion

Lisez ce livre!!!!!!!

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4 commentaires

  1. Oh lalala ! Tu en parles tellement bien que tu me donnerais presque envie de relire ce livre que j’avais tenté à l’adolescence et qui m’étais tombé des mains…

    Aimé par 1 personne

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