Une page d’amour

une page d'amour

 

Titre: Une page d’amour

Auteur: Emile Zola

Editions La Pleiade

 

Résumé

C’est l’histoire d’Hélène Grandjean, veuve, retirée avec sa fille Jeanne, aux portes de Paris, à Passy. Prise de convulsions, Jeanne est traitée par le docteur Deberle. Entre le médecin et la mère, un coup de foudre réciproque va bouleverser les habitudes des uns et des autres. (je m’arrête là car le résumé trouvé spoile tout le livre!)

 

Mon avis

Cette chronique comporte un petit spoil, il faut surligner le passage pour le lire.

Ce roman est le huitième des Rougon-Macquart et le neuvième que je lisais. Celui-ci est visiblement un des moins connus de la série. Une petite bulle entre deux gros monuments, L’Assommoir et Nana. Une petite bouffée d’oxygène qui se passe à Passy, qui a l’époque est détaché de Paris.

Vous n’avez pas besoin d’en savoir beaucoup sur cette histoire, juste que c’est une parenthèse d’amour entre une mère et sa fille, entre une mère et un docteur, un amour impossible, tragique.

On m’avait dit que ce livre était sûrement le plus positif et le moins violent de la saga. Alors positif, non, clairement. Je crois que j’ai rarement été aussi émue et triste en lisant la fin d’un livre. Et le moins violent de la saga, oui probablement. On ne retrouve pas le « modèle » social que nous retrouvons chez les Rougon-Macquart, pas d’hérédité, malgré qu’on sente chez Jeanne une fragilité maladive qui pourrait nous faire dire qu’elle est bien la petite fille d’Ursule Macquart (spoil)puisqu’elles mourront de la même(spoil).

Je n’attendais rien de ce livre et j’ai été très agréablement surprise. La plume de Zola, je n’en parle même plus, puisque je suis fan de chaque phrase qu’il écrit. Les descriptions de Paris dans ce volume sont absolument fascinantes, j’ai lu et relu au moins trois fois pleins de passages tellement c’était beau!

La fin m’a beaucoup touché, non pas la scène de fermeture (que j’ai trouvé tout de même superbe et très juste) mais l’évènement juste avant, qui est particulièrement triste et authentique. On n’est pas dans le pathos, ni dans la violence, ni le sang, mais quel évènement terrible… Je ne vous en dit pas plus, vous devrez le lire!

 

Conclusion

Encore une fois mon cher Emile, tu as su me convaincre, j’ai hâte de tourner toutes autres pages et d’aller découvrir prochainement l’histoire d’Anna…

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