Pour octobre, j’ai laissé sa chance à Gustave Flaubert. J’avais écouté Madame Bovary, et j’avais UN PEU eu envie de donner des claques à Emma, mais l’ayant écouté sous forme de feuilleton, il était difficile de juger la plume de l’auteur. Quit à choisir une petite lecture pour découvrir mieux son style, j’ai choisi Mémoires d’un fou.
Mémoires d’un fou, Gustave Flaubert
Le titre parle de lui-même, et Flaubert le dit sur la première page (page et ouvrage qu’il dédie à Alfred Le Poittevin) « c’est un fou qui écrit ces pages, et, si le mot paraît souvent surpasser le sentiment qu’il exprime, c’est que, ailleurs, il a fléchi sous le poids du coeur. »
Le ton est donné, ça va être très poétique. Et quelle plume en effet. J’ai beaucoup aimé ce livre, et il mériterait d’être relu de façon plus poussée pour en extraire toute la beauté, car certains passages sont vraiment sublimes. Ici Flaubert nous parle d’amour, mais aussi de la vie, de l’âme, de l’homme, de doutes, de peurs. J’ai préféré la partie de questionnement sur la vie et autres, que sur ses histoires d’amour, même très bien écrites, qui m’ont moins touchées. Ce livre est tout petit et se lit assez vite, c’est pourquoi je recommande chaudement cette oeuvre à qui souhaiterai découvrir Flaubert sans passer par la case Bovary, et cela m’a clairement donné envie de lui autre chose de lui.
J’ai trouvé Emma très agaçante aussi, jamais contente de ce qu’elle a, toujours à se plaindre, et vouloir une vie au dessus de sa condition.
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