La joie de vivre

la joie de vivre

 

Titre: La joie de vivre

Auteur: Emile Zola

Editions Livre de poche, 512 pages

 

Résumé

Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père.
Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.

 

Mon avis

Douzième tome des Rougon-Macquart… douzième…. ça en fait!… Et je ne m’en lasse toujours pas! Quel plaisir à chaque fois de voir par quelle porte Zola va entrer pour présenter ses thèmes phares propres à cette saga.

Dans ce tome, c’est sûrement l’amour, la jalousie, la vie, qui sont abordés. Le récit se déroule sur plusieurs années et nous avons le temps de nous attacher aux personnages te les voir évoluer. Nous découvrons la vie d’une famille près d’Arromanches pas très loin de Cabourg. Cette vie paisible va être bouleversée par l’arrivée de Pauline, la fille de Lisa Macquart et de Quenu (que nous avons découvert dans Le ventre de Paris), qui va être confiée à des cousins, les Chanteau. Elle fera la rencontre de cette famille et notamment de Lazare, son cousin, et auront un lien fort et particulier. Comme on peut l’imaginer chez Zola, cette histoire va mal tourner et un triangle amoureux va se créer avec un autre personnage.

J’ai longtemps chercher ce que signifiait ce titre… Au début du récit, le ton est joyeux, poétique, les descriptions des falaises et de la mer à l’horizon laissent rêveur, je n’avais pas tellement l’impression d’être avec ce Zola pessimiste que je connais. Je me suis dit qu’après tout, ce tome était peut-être une petite brise agréable avant le coup de tonnerre qu’est Germinal.

Mais au fil du récit, les évènements s’enchainent, la vie passe et en laisse de côté, la mort en prend d’autres (une scène particulièrement dure avec un chien… >__<), l’amour, la jalousie et la maladie s’emmêle et là je retrouve Zola… et après tout cela, la Joie de vivre…. malgré tout…. Malgré tout ce que la vie nous fait subir, malgré les erreurs, les joies, les peines, il faut continuer à vivre et la joie de la vie persiste, se renouvelle… Je l’ai pris comme ça et c’est comme ça que j’ai aimé ce livre!

 

Conclusion

Un très beau tome malgré une tombée dans la maladie, la mort, la jalousie, la trahison, nous sommes dans la vie, dans le vraie, dans du très bon Zola!

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