Les refuges

les refuges

 

Titre: Les refuges

Auteur: Jérome Loubry

Editions Calmann-Levy, 395 pages

 

Résumé

Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?

 

Mon avis

Merci à Adeline de Calmann Levy pour l’envoi de ce livre.

Ah qu’on en a entendu parler de ce bouquin! Pas un seul avis négatif, j’aurais dû me méfier… Je songe parfois à couper tous réseaux sociaux lorsqu’un livre fait trop de bruit et que j’ai envie de le lire je suis beaucoup trop influençable. Ici, ça aurait pu le faire, c’était proche du coup de coeur, mais c’est totalement tombé à l’eau…

Je n’ai pas envie de vous repitcher le résumé, d’ailleurs je ne l’ai pas lu. Vous avez juste besoin de savoir que trois époques sont présentes dans ce livre, 1949, 1986 et 2019 qui ouvre et referme le livre. Au milieu, une alternance entre 1949 et 1986, deux personnages, Sandrine et Suzanne, la première apprenant qu’elle doit se rendre sur une île pour en découvrir plus sur sa grand-mère décédée, l’autre habitant sur une île (la même?…qui sait…) et tentant de recoller les morceaux après la guerre…

Alors niveau ambiance, pour sûr on est sur du barré, de l’étrange, du suspense, c’est ultra efficace. Chaque fin de chapitre (et même à l’intérieur) nous livre des informations intéressantes pour la suite et Jérome Loubry manie extrêmement bien son livre, c’est brillant! Bon par contre il faut arrêter de maltraiter les chats les gars, parce qu’entre Norek, Loubry, King aussi dans Un élève doué, ça fait beaucoup pour ces ptites bêtes!

Mais alors moi je suis allée beaucoup trop loin…. Durant ma lecture, l’auteur m’a laissé pleins (trop!) d’indices qui m’ont fait dire « et si… » de nombreuses fois! Dans un thriller je veux être surprise, bousculée, perdue… mais pas trop… l’avantage de ce livre c’est qu’il m’a montré mes limites en matière de thriller. J’ai été trop perdue… trop de refuges, trop de poupées russes, trop, trop! Et pourtant, mes théories étaient pas mal barrées, mais je ne sais pas, là, la façon dont c’est entremêlé, non, ça ne l’a pas fait. Et encore, je lis plutôt vite, mais si j’avais lu ce livre en deux ou trois jours de plus je l’aurais sûrement abandonné car la fin est tellement tarabiscotée que si on n’est pas assidu dans sa lecture, on se perd.

L’auteur ne se perd pas dans de longues descriptions, il va direct dans l’action, ça j’ai adoré. Au niveau des personnages, pas d’attachement particulier pour moi, amis ce n’est pas trop ce que je recherchais ici.

Et la fin… non mais la fin…. Bravo Jérome Loubry encore une fois car je reconnais que le roman est parfaitement maîtrisé, mais je n’ai franchement pas aimé cette option du « vous êtes perdus? je vais vous expliquer… » J’aurais préféré une fin à la Donato Carrisi dans l’Egarée, où la toute dernière phrase te fais dire « mais naaaan!!!!! » et là okay j’aurais marché, couru même!! Mais là non, c’est bien dommage…

 

Conclusion

Il faut que j’arrête de lire les commentaire sur Instagram à propos des livres que tout le monde adore!

 

 

 

 

5 commentaires

  1. Oups, c’est évidemment toujours subjectif et j’avoue que quand un livre soulève trop d’engouement, perso j’essaie de limiter mes attentes pour ne pas être déçue. Mais celui-ci, je l’ai beaucoup aimé ! Une fin inattendue, ça change et le pari était osé ! Mais malgré tes bémols, tu lui reconnais de belles qualités, c’est important !

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