L’homme feu

lhommefeu

 

Titre: L’homme feu

Auteur: Joe Hill

Editions JCLattès, 614 pages

 

Résumé

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent… Boston, Détroit, Seattle… sont frappés. Il n’existe pas d’antidote.
Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu’elle est enceinte et qu’elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit.
Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d’exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l’Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.

 

Mon avis

Je remercie les Editions JCLattès pour l’envoi de ce livre!

Je n’avais jamais eu l’occasion de lire du Joe Hill, fils d’un de mes auteurs préférés, King, et j’attendais pas mal de ce livre. Malheureusement, j’ai été un peu déçue.

Dès les premières pages, j’ai tout de suite comparé L’homme feu avec Le fleau, oui je sais c’est un peu facile, mais à vrai dire c’est la seule comparaison du père et du fils que j’ai fait durant cette lecture.

Une étrange contamination fait son apparition, sur la peau des victimes apparaissent des tatouages, appelés Écaille de Dragon. Harper, jeune infirmière volontaire dès le début de l' »épidémie » voit elle aussi apparaitre ces marques sur sa peau. Problème, elle est enceinte. Peu à peu elle va s’éloigner de son mari, et sera recueillie par Nick et Allie au Camp Wyndham où une communauté s’est construite, et où cet étrange pouvoir involontaire semble être maitrisé, notamment par Nick.

« -L »Écaille de Dragon est un carburant comme un autre. On peut l’utiliser pour provoquer un incendie, ou bien progresser en direction d’une vie meilleure. Personne ne meurt de combustion spontanée au camp Wyndham.

-Vous avez vaincu la maladie?

-Mieux. Nous avons fraternisé avec elle. »

L’homme feu est une aventure. De nombreux rebondissements attendent le lecteur. À titre personnel j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire car je trouvais le début vraiment trop lent. J’ai mis environ cent pages à arriver à apprécier le livre. L’écriture est dense, les descriptions sont précises, mais il m’a manqué quelque chose de plus surprenant dans le style.

J’ai bien aimé l’évolution de Harper, sa découverte du camp, de ses habitants, ses inquiétudes vis-à-vis de sa grossesse. Les petites références à Mary Poppins et autres Disney donne une petite touche de fraicheur dans ce monde post-apocalyptique tout feu tout flammes.. Autant le père a ses références musicales dans années 60, autant le fils a les siennes aussi, mais un peu plus tard, et c’est assez drôle de lire ces petits clins d’oeils musicaux des années 80.

Je pense avoir eu un peu de mal avec le format du livre. C’est écrit petit et ça m’a donné l’impression d’avancer très lentement dans ma lecture. Ça m’a perturbé. C’est idiot non? Du coup, la densité du livre me faisait décrocher à certains moments.

Le style de Joe Hill n’a absolument rien à voir avec celui de son père. Les descriptions sont bien amenées, le caractère des personnages plutôt bien développé, mais j’aurais aimé que le livre soit écrit à la première personne et raconté par Harper, cela m’aurait sûrement aidé dans l’immersion du roman. Je n’arrive pas à classer ce livre dans un genre. Ce serait un genre de roman post-apocalyptique, fantastique, et avec un petit côté dystopique. On sent que l’auteur s’est renseigné pour inventer son épidémie, et cela donne beaucoup de crédibilité à l’histoire.

 

Conclusion

L’homme feu plaira aux amateurs d’aventures post-apocalyptiques. L’action est présente, mais selon moi pas assez haletante. Malgré tout, Joe Hill développe beaucoup son histoire et la plume est plutôt mature.

 

=> 3,5/5

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