La ligne verte

La_Ligne_verte

 

Titre: La ligne verte

Auteur: Stephen King

Editions Livre de poche, 507 pages

 

Résumé

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 30, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d’un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

 

Mon avis

Juste avant de lire ce livre, j’ai lu Elevation, qui m’a justement donné envie de lire un autre King! Celui-ci était dans ma PAL d’avril et dans celle d’#UnPrintempsAvecKing ça tombait donc parfaitement bien. Ayant déjà vu le film quelques fois, je me doutais que j’allais retrouver des éléments cinématographiques. En effet, l’adaptation est extrêmement fidèle, mais cela n’a pas du tout gêné ma lecture.

Ce livre est une pépite et se place directement en haut de mon top King! Je lui ai mis 20 sur Livraddict. Honnêtement, je ne lui ai pas trouvé de défauts. Pas un seul. L’histoire de Paul Edgecombe est extraordinaire, ce récit est poignant et King nous embarque totalement, du début à la fin. Les personnages sont traités avec une extrême justesse et les situations sont très cinématographiques, on situe parfaitement le décor. Je pense que le film m’a influencé mais ce n’est pas grave, j’ai pris un plaisir monstre à lire ce livre alors que je connaissais déjà parfaitement l’histoire.

John Caffey est un personnage littéraire puissant. On ne peut pas ne pas être marqué par son histoire. King nous parle d’humanité, dans le couloir de la mort. De ce quotidien qui pourrait sembler routinier, mais chaque homme décrit dans ce livre fait de ce quotidien un évènement tout sauf routinier.

J’ai ri. J’ai ri de Mister Jingles, des mésaventures de Percy (qui l’a bien cherché ce batard!!), j’ai ri en lisant un livre sur le couloir de la mort. pourtant, King ne fait pas de son roman un roman triste et lourd. Il fait de ses personnages ce qu’il nous dit dans Écriture: « Mon job ne consiste pas à les aider, ou à les manipuler jusqu’à ce qu’ils soient en sécurité mais de regarder ce qui se passe et de l’écrire. » Ils vivent. Tous autant qu’ils sont. Avec leur histoire, leur passé, leur émotion lorsqu’ils avancent sur ce sol en lino vert qui les conduit à Miss Cent Mille Volts, la Rôtisseuse. Et le lecteur est emparé de cette émotion et marche avec eux, jusqu’à s’asseoir avec le dernier condamné à mort de Cold Mountain, qui changera la vie de Paul Edgecombe et du lecteur à tout jamais.

 

Conclusion

Oubliez tout ce que vous savez sur King, et lisez La ligne verte. Les émotions sont tels que vous en serez marqué longtemps dans votre vie de lecteur. Quelque soit votre style de lecture préféré, ce livre est à mettre entre toutes les mains, absolument, intensément, urgemment!

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