Toutes blessent la dernière tue

toutes blessent

 

Titre: Toutes blessent la dernière tue

Auteure: Karine Giebel

Editions Belfond, 744 pages

 

Résumé

Maman disait de moi que j’étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais…
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

 

Mon avis

J’ai mis du temps à digérer ce roman. Non pas parce qu’il m’a brutalisé mais parce que j’y ai cherché un intérêt…

J’ai adoré le début de ce livre. Nous suivons Tama, esclave des temps modernes, martyrisée par sa famille adoptive, et qui subit le pire et plus encore. Le style cru, direct, san filtre de Giebel s’adapte parfaitement à son héroine. Puis arrive l’histoire de Gabriel… et vous savez quoi, même après une semaine de reflexion je me demande encore à quoi sert ce personnage…

Je pense malheureusement que ma critique ne sera pas très objective et risque de partir dans tous les sens.

J’ai largement préféré la partie avec Tama que celle avec Gabriel. Cette dernière nous fait dire « mais nooooon c’est forcément elle…. » tout est trop facile, et j’en ai oublié l’histoire, je VOULAIS savoir si j’avais raison, si l’auteure avait fait cette erreur si simple de trop nous en dévoiler dès le premier tiers… Alors bon, je me suis un peu trompée certes, mais franchement je n’ai pas réussi à me faire vraiment surprendre…

Au fur et à mesure de ma lecture, avec toute les violences faites à Tama, je me suis posée la question au bout d’un moment, « Mais pourquoi tout ça? À quoi ça sert? » À dénoncer l’esclavage moderne? D’accord, mais pourquoi devoir passer par toute cette violence, pourquoi ne pas la jouer un peu plus fine?…

Et puis à la moitié du livre, l’incompréhension… Giebel fait de son personnage principal, torturée, une pauvre fille naîve, une ado un peu bête… Oui, je suis peut-être méchante mais personnellement, Tama, j’avais envie de lui donner des claques en lui disant « hey cocotte, va falloir te réveiller là et arrêter de croire tout ce qu’on te dit! ». Elle m’a insupportée… Ne parlons pas de Gabriel, dont j’ai continué l’histoire mais toujours sans aucun intérêt…

Et la fin que l’on voit arriver à 200 kilomètres… Alors oui j’ai eu quelques petites surprises durant ma lecture, j’avoue, j’ai pas mal accroché au départ, mais globalement c’est une deception…

 

Conclusion

Ce livre est très cru, sans filtre, il faut être accrochée pour le lire c’est sûr, certains comparent ce livre à Meurtres pour rédemption, je ne l’ai pas lu donc je ne peux pas me prononcer, mais une chose est sûre, je ne lirai pas de Karine Giebel avant un moment…

4 commentaires

  1. Je voulais me lancer dans un livre de cette autrice, mais je pense que je commencerais par un autre roman ! Le résumé est plutôt intéressant ceci dit, mais laisse la porte ouverte à des abus niveau violence. Du coup je ne suis pas très surprise de ton avis 😀

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